Françoise Vergès 


Françoise Vergès s’éduque politiquement en grandissant à La Réunion dans une famille communiste, anticoloniale et féministe, Après avoir travaillé en France dans des groupes anti-impérialistes et exercé comme journaliste et éditrice à des femmes, Françoise Vergès part aux Etats-Unis en 1983. Elle y travaille pendant deux ans avant de s’inscrire à l’université où elle obtient une double licence summa cum laude en Science Politique et Études féminines à San Diego, puis un doctorat en Science Politique à l’Université de Berkeley, Californie (1995). Sa thèse Monsters and Revolutionaries. Colonial Family Romance est publiée par Duke University Press (1999). Entre 2007 et 2010, elle travaille à un projet de musée porté postcolonial pour le XXIe siècle à La Réunion, elle a été présidente du Comité pour l’Histoire et la mémoire de l’esclavage (2009-2012), a enseigné à Sussex University, Goldsmiths College, Berkeley et Brown University, a été titulaire de la chaire Global South(s) de 2014 à 2018 au Collège d'études mondiales, FMSH. Co-fondatrice de l’association Décoloniser les Arts, elle est  l’autrice de nombreux ouvrages et articles sur l’esclavage, le colonialisme, l’impérialisme, et l’économie extractiviste et de l’épuisement, traduits dans plusieurs langues. Dernières publications en français: Le Ventre des Femmes : capitalisme, racialisation, féminisme, ( 2017, Albin Michel), Un féminisme décolonial, (2019, La Fabrique) et Une théorie de la violence; Pour une politique antiraciste de la protection (2020, La Fabrique).



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